L'ours polaire
Caractéristiques Un nageur infatigable Nomades du désert blanc Le repos du guerrier
Une alimentation saisonnière Habitat Le cycle de la vie
Taille Couleur Particularités L'ours polaire appartient à l'ordre des carnivores. Les ours sont des cousins lointains du chien et son classés dans la superfamille des canoidae. La famille des ursidés compte huit espèces, regroupées en dix genres, tandis que l'ours polaire est une des trois espèces appartenant à la sous-famille des Ursinae.
L'ours
polaire possède la dentition des grands carnivores. Parmi les ursidés,
il est le seul à se nourrir presque exclusivement de viande.
Un
nageur infatigable Pour supporter des températures descendant fréquemment en dessous de -40°C, l'ours polaire s'est muni d'une panoplie de protections à toute épreuve. Ses oreilles et sa queue sont plus courtes que celles des autres ours pour éviter toute déperdition de chaleur. Son museau est pourvu d'un réseau complexe d'échangeurs, qui servent à réchauffer l'air glacial avant qu'il ne soit acheminé dans ses poumons. Son pelage est une merveille d'isolation thermique. Il se composte de deux couches de poils. La peau est recouverte d'une bourre, constitués de poils ras très fournis et imperméables. Le jarre, une seconde couche de poils longs et lustrés la recouvre. Sous la peau se trouve une épaisse couche de graisse (entre 5 et 10 centimètres d'épaisseur).
Nomades
du désert blanc
Mais ces réunions improvisées peuvent aussi de solder par des scènes d'effusion et de jeux. Comme les oursons, les adultes adorent lutter amicalement entre eux.
Le
repos du guerrier
S'il fait chaud, l'ours s'étendra de tout son long, les pattes en l'air, alors que par temps froid, il se pelotonnera, dos au vent. Pendant l'hiver, l'ours s'enfouira dans un abri pour hiberner. Il vivra dans un demi-sommeil sur ses réserves de graisse.
Une
alimentation saisonnière Pendant l'été, quand les bancs de glace situés au sud de l'Arctique sont presque fondus, l'ours ne peut plus chasser le phoque. Il se réfugie sur la terre ferme et se nourrit d'autres animaux. Certains ours sont spécialisés dans la chasse à l'oie et au canard. Ils les attrapent en nageant sous l'eau. L'ours polaire se nourrit aussi d'herbe, de baies et d'algues marines, dont il semble très friand. L'ours polaire consomme également des charognes et dévore les carcasses qu'il trouve dans les régions côtières. L'ours peut aussi chasser des proies beaucoup plus grosses, il n'hésite pas à s'attaquer au bélouga. L'ours polaire est très propre, car il ne doit pas se faire repérer de ses proies par son odeur. Une fois son repas terminé, il lèche soigneusement sa fourrure pour la débarrasser de toute trace de graisse et de sang. Pour compléter sa toilette, il plonge dans l'eau et en hiver, il se frictionne le museau dans la neige et se roule sur le dos pour nettoyer sa fourrure.
Habitat
Le
cycle de la vie Les ours s'accouplent entre avril et juin. Le foetus ne se développe qu'à l'automne suivant. Cette nidation permet aux femelles de regagner le nord et de trouver un abri ou mettre bas, avant la période de gestation. Dès la fin octobre, la femelle creuse une tanière au pied d'une congère et s'y installe jusqu'à la naissance des petits, fin décembre ou début janvier. Les nouveaux-nés, le plus souvent au nombre de deux, naissent aveugles, sourds et inertes. Ils ont la taille d'un écureuil, pesant de 500 à 700 g et mesurant 30 cm. Pour garder ses minuscules petits bien au chaud, la mère les berce contre son ventre, étendue sur le dos.
La femelle, qui ne quitte pas la tanière de l'hiver, vit sur ses réserves de graisse. Elle laisse ses oursons se pendre à ses tétines ventrales. Le lait de l'ourse est le plus riche de tous les mammifères terrestres. Au printemps, la femelle sort pour la première fois de la tanière, suivi de ses petits. La famille reste à proximité de l'abri, où elle revient dormir chaque nuit. Maintenant que les oursons sont plus à l'aise dans leurs déplacements, ils peuvent l'accompagner. Les oursons trottinent derrière elle, en suivant ses traces. La mère s'arrête souvent pour allaiter ses petits et leur permettre de se reposer. Lorsque le terrain est difficile, les les prends sur son dos.
L'hiver venu, elle retourne à son gîte avec les oursons, qui ont déjà la taille d'un gros chien. Ils pourraient sans doute se débrouiller seuls, mais - pas pressés de quitter le cocon maternel - ils ne partiront qu'à l'âge de trois ans. |