Cuisine et latrines
La cuisine Les Pompéiens aimaient la bonne chère et cherchaient à avoir à leur service de bons cuisiniers. Mais la cuisine en soi était peu importante car, si les cuisiniers constituaient des membres estimés du personnel, ils étaient aussi des esclaves. La cuisine n'a pas de place précise dans une maison pompéienne. On la trouvait habituellement quelque part derrière l'atrium. Dans la maison de Ceius, la cuisine était à gauche de l'entrée. Elle devait être auparavant au fond de la maison, avant d'être déplacée lors de l'installation des chambres à coucher autour du jardin. Deux ou trois esclaves formaient la domesticité de Ceius. Aussi transforma-t-on une des chambres de l'entrée en cuisine. Des pièces mansardées ont été édifiées au-dessus de la cuisine pour les domestiques, en abaissant le plancher de la pièce et en rehaussant le toit. Un escalier installé sur le côté permettait d'y accéder.
Ci-dessus (les latrines) se situent sous l'escalier Poutres et lattes en bois formaient le plancher des étages. Ceux-ci étaient recouverts d'une dalle de dix centimètres d'épaisseur, faite de morceaux de briques et de mortier, comme à Herculanum.
L'équipement de la cuisine Les cuisines étaient en général rudimentaires : un évier et un foyer en briques de forme voûtée sous lequel on entreposait le bois. On faisait bouillir les aliments dans des pots placés sur un trépied disposé au-dessus d'un feu, ou on les cuisait sur un grill. Les fumées étaient évacuées par la fenêtre.
On a retrouvé à Pompéi d'innombrables pots en terre cuite et des chaudrons en bronze, des pots à anse en bronze, des louches et des passoires.
Les latrines Les Pompéiens avaient une faible notion de l'hygiène. Habituellement, des latrines munies d'une simple fosse se trouvaient dans la cuisine (chez Ceius) ou à côté (voir La cuisine).
Seules les latrines publiques étaient raccordées au tout-à-l'égout (nous verrons cela un peu plus loin).
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